blason de la ville



Sur le quai des au-revoir
Il y a toujours quelqu’un qui part et qui ne revient pas...



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Depuis que j’ai découvert ce moyen d’expression et de communication, je me promène dans Oran presque tous les jours, découvrant ou redécouvrant ce qui fût ma ville, celle de mon enfance, la vôtre peut-être…

C’est toujours avec beaucoup d’émotion que je revois certains édifices, certaines rues qui ont connu mes pas, certains quartiers que j’ai fréquentés et où j’aperçois avec un peu d’imagination cet adolescent qui déambulait cherchant peut-être à construire déjà les souvenirs de son passé…

Tellement de sites et de blogs existent déjà… Alors me direz-vous, pourquoi en construire encore un autre ? On en a marre de l’Algérie, on en a marre d’Alger, on en a marre d'Oran, on en a marre d’entendre toujours le même refrain : « l’Algérie c’était comme çà », « l’Algérie c’était comme-ci », « Paroles, paroles et paroles..»


Eh bien non ! Je n’en ai pas marre d’entendre toujours les mêmes mots, toujours les mêmes regrets…

Donc, je me mets à mon tour sur les rangs de ceux qui doivent transmettre le souvenir de l’Algérie… Les rangs de témoins s’éclaircissent et si nous ne nous employons pas à "construire" notre passé maintenant, dans quelques années, les générations qui suivront ne connaîtront de notre pays que ce que les manuels d’histoire voudront bien raconter, en s’attachant, dans un politiquement correct, à transcrire l’ « Histoire » en faisant fi des sentiments, des souffrances, des sacrifices, enfin du drame que la population d' Algérie dans son ensemble a vécu, occultant le bilan des victimes de notre guerre et la vie que fût ensuite pour ceux qui portent depuis cinquante ans le lourd fardeau de leur douleur, la tristesse au cœur, celle que l’on devine à leur sourire….

Je n’ai pas la prétention de vous entraîner virtuellement dans Oran pour vous faire croire que rien n’a changé….

50 ans ont passé et la ville d’Oran n’est plus la ville que vous avez connue, que vous avez peut-être revue ou que vous refusez peut-être de revoir…

Si vous êtes né après 1962, ou juste un peu avant, que vous habitez ORAN, peut-être serez-vous, vous aussi, sensible à ce que fût ORAN à une autre époque.

Vous y découvrirez "Oran la magnifique", "Oran la joyeuse", "Wahran el Bahia", Oran, ma ville...

Mais si, comme pour moi, la magie s’opère, alors vous retournerez à Oran en feuilletant ce site, et lorsque vous l’aurez refermé, vous retournerez encore à Oran, mais cette fois tout(e) seul(e), dans vos pensées, avec le souvenir de quelques instants que vous croyiez oubliés et qui attendaient votre sollicitation pour s’installer de nouveau dans votre mémoire….

Je suis conscient des imperfections de mon modeste travail, je tâcherai de l’améliorer au fil des jours, des semaines et des mois, (peut-être avec votre concours), pour vous faire partager tout l’amour que je porte à ma chère ville d’Oran...

Comme beaucoup d’entre nous, que je salue ici pour avoir "osé" un site sur notre histoire, je voulais vous faire partager, en créant le mien, la même joie que j’éprouve presque chaque jour en regardant les différents sites sur l’ Algérie et en particulier ceux qui parlent d’ Oran...
Si vous vous êtes attardé (e) en vous disant "Je reviendrai", alors je serai heureux de l'avoir construit.

Le site "ORAN" s’adresse

- à tous les oranais, de toutes origines, de toutes confessions et de toutes nationalités,

- à tous ceux qui sont nés ou ont vécu à Oran,

- à ceux qui ne l’ont pas connue mais dont les racines sont « là-bas »,

- à tous ceux qui se considèrent comme des Français d’Algérie, harkis et pieds-noirs qui constituent notre communauté…

- enfin à tous ceux qui en ont entendu parler et qui cherchent à comprendre ...


La rédaction et la réalisation de ce site, hors des sentiers pédagogiques et académiques, s'attacheront à respecter le visiteur, et dans cet esprit, aucun propos injurieux, raciste, ou polémiste du fait de son caractère politique, ne sera admis...


Je pense que nous avons tous un devoir de mémoire qui commence là, il n'est pas encore trop tard, mais le temps nous est compté pour laisser nos témoignages, ne le gaspillons pas…. et ne laissons pas l'Histoire s'écrire sans nous...




Le temps c'est comme le pain,
Ne le gaspillez pas,
Il est perdu le lendemain...



Pour laisser vos commentaires,
transmettre vos photos,
vous pouvez écrire à : villedoran@hotmail.fr
la Victoire ailée





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