(Par ordre alphabétique - Liste non exhaustive )


Ferhat ABBAS

Né le 24 octobre 1899 à Taher, non loin de Djidjel. Etudiant en pharmacie, il est élu Président de l’association des étudiants musulmans algériens. Ainsi commence son engagement politique qu’il poursuit tout en pratiquant la profession de pharmacien à Sétif et qu’il affirme par la rédaction du JEUNE ALGERIEN en 1931, puis celle du MANIFESTE DU PEUPLE ALGERIEN en 1943.
En 1946, il fonde l’Union Démocratique du Peuple Algérien (UMDA).
Découragé par l’attitude des autorités françaises qui refusent d’accorder aux Algériens l’intégration que lui revendique, il rallie le F.L.N. en 1956.
Deux ans plus tard il est élu Président du premier Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (G.P.R.A.)
Au lendemain de l’indépendance (1962), il est élu Président d’une Assemblée constituante, réduite par Ben Bella à une existence de principe, ce qui l’amène à démissionner en août 1963. Il est arrêté quelques mois plus tard et placé en résidence surveillée.
Après sa libération en 1964, il se retire de la politique.
En 1976, il rédige avec Ben Khedda et le Cheikh Kheyreddine, un appel aux Algériens pour dénoncer le régime de Boumédienne .
Il s’éteint à Alger en 1985.

AÏT AHMED Hocine

Originaire de Grande Kabylie, il est né à Aïn el Hammam en 1926.
Jeune militant du PPA, il est appelé en 1947 à diriger l’O.S. Avec Ben Bella et Khider, il constitue au Caire la commission extérieure du F.L.N. et devient à ce titre l’un des neuf chefs de la révolution algérienne.
Il est arrêté en octobre 1956 à la suite de l’arraisonnement de l’avion qui le transportait ainsi que ses compagnons (dont Ben Bella) vers Tunis en provenance de Rabat.
Opposé à Ben Bella dès l’indépendance, il lance en septembre 1963 une opposition armée sous la bannière du Front des Forces Socialistes (FFS).
Il sera condamné à mort puis gracié.
Evadé en 1966, il vit en exil en Suisse d’où il poursuivra son opposition à Boumédiène et à Chadli.
En 1989 il regagne l’Algérie, s’oppose à l’interruption du processus électoral de décembre 1991 et repart en exil après l’assassinat de Boudiaf .

AMIROUCHE

Ouvrier bijoutier, il rejoint le maquis et succède à Mohammedi Saïd à la tête de la Wilaya III, se forgeant une réputation qui se partage entre « gloire » et « horreur ».
Pour plus d’un officier français, il sera l’ « insaisissable », mais aussi « le Colonel Terreur ».
Tombé dans une trappe psychologique tendue par le Colonel Godard, il décime les rangs de sa wilaya au moyen d’une épuration qui le privera de ses meilleurs éléments.
Il trouve la mort le 28 mars 1959 dans le djebel Tsameur.

ARGOUD Antoine

Né le 24 juin 1914, brillant polytechnicien il sera l’un des plus jeunes colonels de l’armée française.
Chef d’état-major du général Massu en 1958 à Alger, il utilise l’action psychologique dans la guerre d’Algérie qui est pour lui
« un épisode de la lutte entre le monde communiste et le monde occidental ».
Il participe au putsch des généraux en avril 1961.
Après l’échec du putsch il se réfugie à Madrid, mais condamné à mort par contumace, il sera mis en résidence surveillée aux Canaries par le gouvernement espagnol, d’où il s’échappe pour participer aux dernières actions de l’O.A.S. jusqu’aux accords d’Evian.
Condamné à la détention le 30 décembre 1963, il sera amnistié en 1968.
Il meurt à Vittel le 10 juin 2004.







BASTIEN-THIRY Jean-Marie

Lieutenant-colonel né le 19 octobre 1927 à Lunéville.
Issu d'une famille de militaires, polytechnicien et diplômé de l'École nationale supérieure de l'aéronautique, il devint ingénieur militaire principal de l'Air en 1957.
Partisan de l'Algérie française, membre de l'OAS, il organise contre de Gaulle l'attentat du Petit-Clamart le 22 août 1962.
Arrêté en septembre 1962 à son retour d’une mission scientifique en Grande-Bretagne, son procès devant la Cour militaire présidée par le général Roger Gardet se déroule du 28 janvier au 4 mars 1963. Bien qu’il n'eût commis qu'une tentative d'assassinat, il fut condamné à mort, contrairement aux tireurs.
De Gaulle refusera de le gracier.
Suivant les règles des condamnations à mort par la Cour Militaire, il fut fusillé devant un peloton d'exécution au fort d'Ivry, à l’aube du 11 mars 1963.
Ce sera le dernier condamné à mort par une Cour Militaire, et donc le dernier à être fusillé en France.

BELGACEM Grine

Figure légendaire des Aurès dans les années 50.
Bandit d’honneur, il tint le maquis durant de nombreuses années, et fait avec ses hommes l’objet de la première grande opération montée par l’armée française dans les Aurès contre l’A.L.N.
Il meurt au combat le 19 novembre 1954.

BELKACEM Krim

Né en 1922 en Kabylie, fils d’un caïd, adhère très vite au PPA et entre en rébellion ouverte contre la France.
Il prend le maquis en mars 1947 et sera condamné à mort par contumace.
Il joue un rôle prépondérant dans le déclenchement de la lutte armée et quittera l’Algérie à la fin de la bataille d’Alger à destination du Caire.
Ministre des affaires étrangères sous Ben Khedda, il est signataire des Accords d’Evian en mars 1962.
Opposé à Ben Bella, il est amené à s’exiler.
Il sera découvert mort par étranglement dans une chambre d’hôtel à Francfort le 20 octobre 1970.

BEN BELLA Ahmed

Né à Maghnia non loin de la frontière marocaine en 1926, adhère au PPA après son retour de la campagne d’Italie en 1945. Arrêté en 1950 après l’attaque de la poste d’Oran, il s’évade de la prison de Blida et s’enfuit au Caire, où il constitue avec Aït Ahmed et Khider la commission extérieure du FLN.
Arrêté suite à l’arraisonnement de l’avion qui le transportait du Maroc en Tunisie, il sera libéré après la signature des accords d’Evian. Elu président de la république en septembre 1963, il sera destitué par Boumédiène le 19 juin 1965 et détenu dans un lieu secret jusqu’au décès de celui-ci.
Libéré par Chadli Bendjedid en 1980, il s’exile en fonde à Paris en 1984 le Mouvement pour la Démocratie en Algérie (M.D.A.).
Retour triomphal en Algérie en septembre 1990, mais son parti ne rencontrera que peu d’adhésion tout au long des élections organisées depuis.
Il décède à Alger le 11 avril 2012 à l'âge de 96 ans.

BEN KHEDDA Benyoucef

Né dans la région d’Alger en 1920.
Pharmacien à Blida, il adhère au FLN et lance avec Ben M’hidi et Ramdane la bataille d’Alger.
Il remplace Ferhat Abbas à la tête du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) en 1961, mais se retire de la scène politique après l’indépendance.
Brève réapparition en 1976 pour dénoncer avec Ferhat Abbas et le cheikh Kheyreddine, le régime de Boumédienne.

Larbi BEN M’HIDI

Né en 1923 dans le Constantinois, il fut le premier chef de la wilaya V (Oran).
Participe au congrès de la Soummam, il est l’instigateur avec Ramdane et Ben Khedda de la bataille d’Alger.
Capturé par les parachutistes de Bigeard le 23 Février 1957, il refusera de parler sous la torture. Il sera pendu dans la nuit du 3 au 4 mars 1957 par un commando de 6 hommes dont le Général Aussaresses qui reconnaîtra l'avoir assassiné.

BIGEARD Marcel

Né à Toul le 14 février 1916, résistant dans les rangs du FFI, parachutiste en Indochine, il est fait prisonnier à Dien Bien Phu en 1954.
Commandant le 3ème RPC, il s’illustre dans la bataille d’Alger en 1957.

BOUALEM (dit « Le Bachaga »)

Natif de l’Ouarsenis, il s’engage dans l’armée française et devient officier.
A partir de 1956, il s’oppose au FLN et va créer une harka (composée de harkis) à Orléansville.
En 1962, il se réfugie en Camargue où il meurt en février 1982.

BOUMEDIENE Houari

(de son vrai nom Mohamed BOUKHAROUBA)
Né en 1938 à Guelma, il rejoint l’ALN en 1955 et gravit rapidement les grades jusqu’à devenir chef de l’état-major général établi à Ghardimaou en Tunisie.
En 1962, il aide Ben Bella à prendre le pouvoir, est nommé Ministre de la Défense et Vice Président du conseil.
Le 19 juin 1965, il renverse Ben Bella et est élu président de la république quelques mois plus tard, jusqu’à sa mort le 27 décembre 1978.
En hommage à un célèbre soufi né à Séville en Espagne en 1126 (Abou Médienne), il choisira pour nom de guerre Houari Boumédiène, patronyme qu’il gardera en tant que président de la république et jusqu’à sa mort .

BOUPACHA Djamila

Née en 1938 à Alger, elle est accusée d’avoir déposé une bombe à la brasserie des facultés à Alger, est arrêtée en avril 1959 et condamnée à mort en juillet.
Contre les mesures de détention qu’elle a subies, elle intente un procès contre Pierre Messmer (Ministre de la défense) et le général Ailleret, commandant en chef de l’armée française en Algérie.
Les milieux intellectuels français et Simone de Beauvoir prendront sa défense, mais elle ne sera libérée qu’après les accords d’Evian en 1962.

BOUTEFLIKA Abdelaziz

Né en 1937 à Oujda, ville du Maroc d’où il rejoindra le FLN.
En Septembre 1962, Ben Bella le nommera Ministre de la jeunesse et des sports, puis en 1963 ministre des affaires étrangères, remplaçant ainsi Mohamed Khémisti qui vient d’être assassiné.
Ecarté du pouvoir sous Boumédiène, il vivra en exil jusqu’en 1999 et rentrera en Algérie pour être élu président de la république en avril 1999.

BURON Robert

Né le 27 février 1910 à Paris, député de 1945 à 1958, il participe à plusieurs gouvernements de la IVème république, puis sous la Vième jusqu’en 1962 aux cabinets Debré et Pompidou.
Il est un des négociateurs des accords d’Evian en mars 1962.
Il meurt à Paris le 28 avril 1973.





Bendjedid CHADLI

Né en 1929 près d’Annaba, il déserte l’armée française pour rejoindre l’ALN en 1955.
A la mort de Boumédiène, il est coopté par l’armée pour lui succéder.
Elu président de la république le 7 février 1979, il gardera le pouvoir jusqu’en janvier 1992.

CHALLE Maurice

Né le 5 septembre 1905 dans le Vaucluse.
Commandant en chef des forces armées en Algérie, il prend la tête du putsch des généraux le 22 avril 1961.
Condamné à quinze ans de détention criminelle, il est gracié en 1966.
Il meurt à Paris le 18 février 1979.

CHEVALLIER Jacques

Né à Bordeaux le 15 novembre 1911 ;
Maire libéral d’Alger, en 1955 il est nommé ministre de la Défense.
Il participe aux pourparlers qui aboutissent à l’accord entre le FLN et l’OAS le 17 juin 1962.
Il meurt à El Biar (quartier d’Alger) le 13 avril 1971.





FARES Abderrahmanne

Né le 30 janvier 1911 à Akbou (wilaya de Béjaia).
Premier musulman à exercer le métier de notaire en Algérie.
Il est arrêté le 5 novembre 1961 pour intelligence avec le FLN.
Après le 19 mars 1962, il est désigné Président de l’Exécutif provisoire et est chargé de gérer la transition jusqu’à l’indépendance.
Auteur de « Cruelle Vérité » et de « L’Algérie de 1945 à l’indépendance », il meurt le 13 avril 1991.





GARDES Jean

Né le 4 octobre 1914 à Paris.
Colonel saint-cyrien, il est nommé à la tête du 5ème bureau (action psychologique) en Algérie en 1958.
Il prend part aux barricades d’Alger, puis au putsch d’avril 1961, puis rejoint l’OAS dont il créera le maquis de l’Ouarsenis en avril 1962.
Condamné à mort par contumace le 11 juillet 1962, il bénéficiera de la loi d’amnistie de juillet 1968 ;
Il meurt à Paris le 18 juillet 2000.

GARDY Paul

Général né à Paris en 1909, il est officier de la Légion étrangère.
En 1960 il entre en dissidence et rejoint le général Salan en Espagne. Après l’échec du putsch d’Alger , il devient une des figure emblématiques de l’OAS.
Il s’oppose au traité FLN-OAS et presse les pieds-noirs à quitter l’Algérie.
Il meurt en Argentine le 27 octobre 1975.

GODARD Yves

Colonel saint-cyrien né le 21 décembre 1911 à Saint Maixent.
En 1958, il est nommé par le général Massu Directeur général de la Sûreté à Alger.
Il adhère au putsch d’Alger, puis se charge de l’organisation de l’OAS.
Il se retire en Belgique où il meurt le 3 mars 1975.





HACHANI Abdelkader

Né le 26 décembre 1956, fait des études scientifiques et obtiendra son diplôme d’ingénieur en pétrochimie.
Il es un des membres fondateurs du Front Islamique du Salut (FIS).
Arrêté le 23 janvier 1992 pour appel à la désobéissance civile, il est condamné à 5 ans de prison et sera assassiné à Alger quelques mois après sa libération, le 22 novembre 1999.





JEANSON Francis

Né en 1922, écrivain et philosophe ;
Soutenu par le « Manifeste des 121 » (voir "Documents") pour le droit à l’insoumission, il crée un réseau d’aide au FLN, en particulier dans la collecte et le transport de fonds.
Proche de Jean-Paul Sartre, il sera jusqu’en 1968 membre du Comité directeur de la revue « Les temps modernes ».

JOUHAUD Edmond

Général saint-Cyrien né en 1905 à Bou-sfer (petite cité côtière et balnéaire à l’ouest d’Oran), il sera, après le 13 mai 1958, vice-président du comité de salut public.
Organise avec les généraux Challe et Zeller le putsch d’Alger.
Il rejoint l’OAS à ORAN où il sera arrêté dans un immeuble du Front de mer en avril 1962.
Condamné à mort, il bénéficiera de la grâce présidentielle.
Il meurt en 1995 et est inhumé à Champniers, près d’Angoulême en Charente.

JOXE Louis

Né le 11 septembre 1901 à Bourg-la-Reine.
En 1962 il est le chef de la Délégation française à la conférence d’Evian et signataire des accords du 18 mars 1962.
Il meurt le 6 avril 1991.





Mohammed KHEMISTI

Né le 11 août 1930 à Khémis, (Tlemcen), fils d’un modeste fellah.
Titulaire du baccalauréat en mathématiques obtenu au lycée Lamoricière (Pasteur) d’Oran. Il se rend en France pour s’inscrire à la faculté de médecine de Montpellier avant d’opter pour la faculté de droit, sur la demande du FLN.
Lors du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, Mohammed Khémisti activait à l’union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) dont il présidera le congrès du 24 au 30 mars 1956 à Paris.
Il sera arrêté le 12 novembre 1957 à Montpellier et transféré à la prison de Serkadji où a été déjà incarcéré son frère Mekki. En prison, il écrira un livre sur sa vie et ses conditions d’incarcération. Un manuscrit qui disparaîtra par la suite.
Libéré en 1960 il se rendra en Suisse déguisé en prêtre. Sur place, il fut chargé par Abderrahmane Farès de la sécurité des réseaux de collecte de fonds en Europe au profit de l’Algérie.
Après la formation du premier gouvernement algérien, le 23 septembre 1963, Mohammed Khémisti, est nommé ministre des affaires étrangères.
Il défendra le principe de la nécessité des relations privilégiées avec la France et les pays maghrébins.
C’est le jeudi du 11 avril 1963 à l’issue d’une réunion regroupant les ministres de l’Etat algérien et les députés au siège de l’Assemblée nationale que Mohammed Khémisti sera assassiné sur le perron de l’édifice du Palais Zighout Youcef, au moment où il allait rejoindre son épouse Fatima Méchiche.
Hospitalisé dans un état grave, il décèdera le 5 mai 1963.

KHIDER Mohamed

Né en 1912 à Alger, il est député d’Alger à l’assemblée constituante française.
Il participe au hold-up de la poste d’Oran organisé par l’OS en compagnie de Ben Bella et s’enfuit au Caire où il sera rejoint par son beau-frère Aït-Ahmed.
Il est arrêté dans l’avion détourné par l’armée française en octobre 1956.
Allié de Ben Bella, il rentrera cependant en conflit avec lui et partira en exil.
Il est assassiné à Madrid par des agents de la Sécurité militaire algérienne le 4 juillet 1967.





LAGAILLARDE Pierre

Fils d’un avocat de Blida, il est né le 15 mai 1931 à Courbevoie.
En 1957 il est élu président de l’association générale des étudiants d’Algérie.
En novembre 1958 il est élu député à l’assemblée nationale.
En 1960, il rejoint en Espagne le général Salan et Susini avec qui il fonde l’OAS.
Après les barricades d’Alger il est condamné à 10 ans de détention criminelle et sera gracié en 1968.





MASSU Jacques

Général né le 5 juin 1908 à Chalons-sur-Marne.
Chef de la 10ème Division de Parachutistes, il est chargé par Robert Lacoste de la répression du FLN à Alger.
Le 13 mai 1958, il est élu Président du Comité de Salut Public créé par les partisans de l’Algérie française, mais refusera de participer au putsch d’Alger.
Dans les années 60 il commandera en chef les forces françaises en Allemagne.

MECHICHE Fatima

Née à Tlemcen, veuve du colonel Lofti, chef de la wilaya VI mort au combat, elle est élue députée à l’assemblée constituante en septembre 1962.
En 1963, elle fera voter sa proposition de loi interdisant le mariage des jeunes filles algériennes en dessous de l’âge de 16 ans.
Elle épouse en secondes noces Mohamed Khémisti, ministre des affaires étrangères, assassiné quelques mois plus tard.

MESSALI HADJ Ahmed

Né à Tlemcen en 1898, il fonde à Paris en 1924 l’Etoile nord-africaine, dont naîtra le Parti du Peuple Algérien (PPA) en 1937.
Plusieurs fois emprisonné par les autorités françaises qui interdisent le PPA, il relance ce parti en 1946 sous le nom de Mouvement pour le
Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD).
En décembre 1954, il crée le Mouvement Nationaliste Algérien (MNA) qui entre en conflit avec le FLN.
Il est le concepteur du drapeau algérien.
Il meurt en exil à Paris en 1974.

MOLLET Guy

Né en 1905 à Flers (Orne), secrétaire général du SFIO de 1946 à 1969.
Plusieurs fois ministre, il est chef du gouvernement en 56-57.
Sa politique algérienne entraîne la réaction de la population française qui l’accueille à Alger le 6 février 1956 par de violentes manifestations et de jets de tomates.
Il contribue largement au retour de de Gaulle au pouvoir.
Il meurt à Paris en 1975.





PEREZ Jean-Claude

Né à Alger le 17 janvier 1928, il est médecin à Bab-el-oued et fait partie des ultras de l’Algérie française.
En février 1961, il est condamné à 5 ans de prison.
En avril 1961 il sera chargé par le colonel Godard de l’O.R.O. (Organisation-Renseignement-Opération) de l’OAS.





SALAN Raoul

Général né à Roquecourbe dans le Tarn en 1899.
Commandant en chef en Indochine en 1952 puis en Algérie de 1956 à 1958, il s’opposera à la politique algérienne de de Gaulle.
Participe au putsch des généraux d’avri 1961 et fonde l’OAS.
Arrêté en avril 1962, il est libéré en 1968 et meurt à Paris en 1984.
(Voir son procès dans la rubrique "Documents")

SID-CARA Néfissa

(dite Mademoiselle Sid-Cara), née le 18 avril 1910 à El Eulma (Saint Arnaud), elle est élue députée d’Alger en novembre 1958.
En 1959 elle entre au gouvernement Debré comme secrétaire d’état aux affaires musulmanes.

SUSINI Jean-Jacques

Né à Alger en 1933, il fait des études de médecine à Strasbourg et à Lyon.
Rentré en Algérie, il adhère à la mouvance Algérie française.
Après les barricades, il rejoint Salan en Espagne et fonde avec lui et Lagaillarde l’OAS.
Il retourne à Alger dans la clandestinité et il crée les commandos « Z ».
Le 17 juin 1962, il signera l’accord avec le FLN pour mettre fin aux affrontements qui ravagent l’Algérie.





YACEF Saadi

Né à Alger le 20 janvier 1928, fils d’un boulanger le la Casbah, il prend activement part au déclenchement de la guerre de libération.
En 1957, il est responsable des réseaux du FLN qui jettent Alger dans l’horreur et la consternation.
Arrêté le 24 septembre 1957, il est condamné à mort.
Gracié par de Gaulle, il est libéré après la signature des accords d’Evian.
En 1965, il produit « La bataille d’Alger », film réalisé par le metteur en scène italien Gillo Pontecorvo.





ZELLER Marie-André

Général né le 1er janvier 1898.
Il participe à la première guerre mondiale à Verdun.
En 1961, il organise avec Challe et Jouhaud le putsch avorté d’avril et se rendra aux autorités militaires françaises.
Il meurt à Paris le 18 septembre 1979.

ZEROUAL Lamine

Général né à Batna en 1941, il rallie l’Armée de Libération Nationale (ALN) avant l’indépendance.
Après 1962, il poursuit ses études militaires à l’école de Moscou puis à l’école de guerre à Paris.
Nommé chef d’état-major en 1989, le président Chadli le nommera un an plus tard Ambassadeur en Roumanie.
1993, il devient ministre de la défense nationale et le 30 janvier 1994 il reçoit du Haut Conseil de Sécurité la charge de Président de l’Etat.
Il sera élu l’année suivante président de la république et démissionnera un an avant la fin de son mandat.







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