Façade de la Mairie




L' Etat algérien
01 juillet 1962
Référendum sur l'autodétermination, (99.7 % en faveur de l'indépendance). ( Voir "Documents" )
03 juillet 1962
Proclamation de l'indépendance de l'Algérie ( Voir "Documents" )
05 juillet 1962
Massacres de la population pied-noir à Oran
20 septembre 1962
Élection de la première assemblée constituante
25 septembre 1962
Proclamation de la République Algérienne Démocratique et Populaire
29 septembre 1962
Constitution du premier gouvernement Algérien
08 octobre 1962
L'Algérie adhère à l'O.N.U
08 mai 1963
Adoption par référendum de la première Constitution de l'Algérie
15 septembre 1963
Élection de Ahmed Ben Bella à la Présidence de la République.
Avril 1964
Adoption de la Charte d'Alger par le 3ème congrès du F.L.N.
19 juin 1965
Redressement révolutionnaire. Création du Conseil de la Révolution présidé par Houari Boumediene
07 mai 1966
Nationalisation des mines
05 février 1967
Premières élections locales (A.P.C. et A.P.W.)
1er février 1968
Retrait des forces Françaises de MERS EL KEBIR
24 février 1971
Nationalisation des hydrocarbures
27 juin 1976
Adoption par référendum de la charte Nationale
19 novembre 1976
Adoption par référendum de la deuxième Constitution de l'Algérie
10 décembre 1976
Élection de Houari Boumediene à la Présidence de la République
27 décembre 1978
Décès du Président Houari Boumediene
07 février 1979
Élection de Chadli Ben Djedid, Président de la République
13 janvier 1983
Réélection du Président Chadli Ben Djedid à la Présidence de la République (2ème mandat).
05 octobre 1988
Manifestations dans plusieurs villes d'Algérie
3 novembre 1988
Adoption par référendum de la révision constitutionnelle
22 décembre 1988
Réélection du Président Chadli Ben Djedid à la magistrature suprême (3ème mandat).
23 février 1989
Adoption par référendum de la troisième Constitution
12 juin 1990
Élections municipales, victoire du Front Islamique du Salut (FIS)
26 décembre 1991
Élections législatives, victoire du FIS au premier tour
4 janvier 1992
Dissolution de l'Assemblée Populaire Nationale
12 janvier 1992
Annulation du deuxième tour des législatives et démission du Président Chadli Ben Djedid
14 janvier 1992
Création d'un Haut Comité d'État (H.C.E.) sous la présidence de Mohamed Boudiaf
2 février 1992
Instauration de l'état d'urgence
4 février 1992
Création d'un Conseil Consultatif National
29 juin 1992
Assassinat du Président Mohamed Boudiaf à Annaba
2 juillet 1992
Ali Kafi préside le Haut Comité d'État
30 janvier 1994
Fin du mandat du H.C.E.. Liamine Zeroual est désigné Chef de l'État
18 mai 1994
Création du Conseil National de Transition
16 novembre 1995
Liamine Zeroual élu 6ème Président de la République
28 novembre 1996
Référendum sur la quatrième Constitution de l'Algérie
5 juin 1997
Élections législatives pluralistes
11 septembre 1998
Le Président Liamine Zeroual annonce des élections présidentielles anticipées et démissionne
15 avril 1999
Abdelaziz Bouteflika remporte les élections présidentielles et devient le 7ème Président de la République (680 763 Algériens en France sont appelés à voter).
16 septembre 1999
Adoption par référendum de loi sur la concorde civile
10 avril 2002
Constitutionnalisation de Tamazight (le Berbère) en qualité de langue nationale
30 mai 2002
Elections législatives pluralistes avec 54 % d’abstention.
Le FLN, parti de l’indépendance algérienne et ancien parti unique, emporte la majorité absolue des sièges.
10 octobre 2002
Les élections municipales confirment la remontée du FLN et " la dissidence " par le boycott de la Kabylie.
8 avril 2004
Réélection du Président Abdelaziz Bouteflika à la magistrature suprême
29 septembre 2005
Adoption par référendum de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale
17 mai 2007
Elections législatives. Abstention record de plus de 64 %. L'alliance présidentielle conserve la majorité absolue dans la nouvelle assemblée nationale algérienne avec 249 sièges sur 389.


Ahmed Ben Bella dirigera le pays entre 1962 et 1965, date à laquelle il est victime d'un putsch de l'armée.
Houari Boumedienne gouvernera jusqu'à sa mort en 1978.
Sous la présidence de Chadli Bendjedid, la crise est économique (en 1986, la chute du dollar entraîne une forte baisse des revenus issus des hydrocarbures) et politique.
Le pouvoir doit aussi faire face aux premiers mouvements populaires depuis l'indépendance.
Face au Printemps berbère de 1980, puis aux émeutes de Sétif en 1986, il réagit par la répression.
En octobre 1988, l'armée décide de tirer sur les émeutiers (plus de 500 morts).
Les autorités font d'apparentes concessions : une nouvelle constitution, l'instauration du multipartisme et un régime de liberté de la presse.

Les mouvances islamistes qui multiplient les démonstrations de force, profitent de cette ouverture démocratique. La crise économique perdure et, en juin 1990, le Front islamique du salut (FIS) remporte les élections municipales. Ce mouvement sort également vainqueur lors du premier tour des législatives de décembre 1991, mais il convient de préciser que le premier parti du pays à ces élections était en réalité celui de l'abstention.

Le pouvoir réagit en interrompant le processus électoral.
En janvier 1992, l'armée obtient la démission du Président Chadli Bendjedid qui est remplacé par un Haut comité d'État.
À partir de cette date, le pays sombre dans le chaos : ce sera la « décennie noire ».
Policiers et journalistes assassinés, rafles à l'aveuglette, camps de détention inhumains au sud, établissements brûlés, bombes, attentats suicides, villages décimés se succèdent…
Les statistiques officielles mentionnent plus de 100 000 morts et de milliers de disparus. Les groupes armés menaient alors ce qu'ils appellent le Jihad (guerre sainte) qu'aucun idéologue de l'islam ne reconnaît. De son côté, le régime en place, sous prétexte de la lutte antiterroriste, restreint la liberté d'expression, le champ d'action des partis politiques et celui des ONG, locales et internationales.

Dès l'ère du président Liamine Zéroual, les prémices de tentatives d'un règlement politique de la crise commencent à voir le jour, mais aucun accord n'est trouvé. Néanmoins, durant le régime de ce président, l'A.I.S. (branche armée du FIS) observe une trêve : le président Zéroual promulgue une loi Er-Rahma (« La Clémence ») pour les terroristes repentis. Pendant ce temps de nombreux massacres sont commandités aux portes d'Alger (massacre de Ramka, de Raïs et Ben Talha avec plus de 1000 morts civils) et exécutés par le GIA.

Le 25 juin 1998, le chanteur populaire berbère Matoub Lounès est assassiné sur une route de Kabylie.
Cet événement d'abord attribué à des groupes islamistes provoque des émeutes dans toute la région. Le climat est d'autant plus tendu que la loi sur la généralisation de l'arabisation remet la question du pluralisme linguistique au premier plan.
La même année, le président Liamine Zéroual démissionne.

Lors des élections présidentielles d'avril 1999, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika se présente comme un candidat « indépendant ». Il faut comprendre qu'il n'est pas investi par le FLN, mais est tout de même soutenu par l'armée. Tous ses adversaires se retirent la veille du premier tour.

L'avènement du président actuel Abdelaziz Bouteflika, en 1999, change un peu plus la donne avec une volonté plus affichée de parvenir à la paix civile. La loi dite de la « concorde civile » (semblable à la loi Er-Rahma du Président Zéroual) est votée et approuvée par référendum, et les groupes armés commencent à déposer les armes, surtout à Jijel à l'est et Aïn Defla à l'ouest.



À ce jour, le principal groupe armé qui reste actif est le GSPC. Des tractations, dit-on, sont en cours pour trouver un accord d'amnistie de ses membres comme cela a été fait avec l'AIS.



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